5 clés pour maintenir son énergie
par Claude Luy | octobre.21
Lors de nos récents ateliers, vous avez été nombreuses et nombreux à nous partager vos difficultés à préserver votre vitalité en cette rentrée d’automne toute particulière. En plus d’un quotidien souvent bien chargé, les défis qu’impose la crise sanitaire couplés aux jours qui raccourcissent ainsi qu’au retour du froid, pèsent lourdement sur le moral et l’énergie de la majorité d’entre-nous.
Comment traverser sereinement cette période de transition et maintenir son énergie malgré les stress du quotidien ? Pour y répondre, découvrez les 5 clés qui ont transformé notre vitalité ! Loin d’une pratique rigoureuse, nous avons à cœur de vous partager des outils concrets et très faciles à intégrer dans une journée pour vous aider à préserver votre énergie. Croyez-en notre expérience, ces quelques minutes d’introspection quotidiennes vous changeront la vie.
C’est LE béaba de la vitalité ! Oui et pas besoin de lire une lettre d’inspiration pour l’apprendre nous direz-vous :-) Et pourtant, même si cette première clé vous paraît un peu basic, en ce qui nous concerne, on a beau pratiquer nos Pranayamas (1) dans notre routine matinale, on se surprend bien souvent, aspirés par le stress, à couper notre respiration. Trop d’énergie au niveau du mental déséquilibre le flux de l’énergie vitale. Absorbé.e par les pensées, le chakra du plexus solaire se dévitalise, le diaphragme se verrouille et la respiration s’étiole. Pas de carburant, pas d’énergie.
La clé pour bien respirer : changez d’air régulièrement. Aérez-vous ! Si vous pensez être trop serré.e pour vous accorder une balade en extérieur, ouvrez la fenêtre et remplissez-vous d’une bonne bouffée d’air frais. À répéter sans contre-indication. Pour qu’une respiration soit nourrissante, elle doit être complète et profonde. C’est une respiration en 3 temps : inspirez doucement par le nez et remplissez d’abord votre ventre, puis vos poumons pour sentir vos côtes s’ouvrir sur les côtés et l’arrière de votre dos, et laisser monter le souffle jusqu’à soulever vos clavicules. Pour vous aider, accompagnez votre respiration en déposant vos mains sur votre ventre, votre cœur puis sur vos clavicules.
Personnellement, on essaie de faire cette respiration complète au moins trois fois toutes les demi-heures. Pour ancrer ce rituel, on s’est aidé du minuteur de notre téléphone. Ça paraît un peu bateau, mais ça nous a transformé la vie ! Pour le renforcer : vaporisez un spray du parfum Solaire sur votre plexus (3 doigts au-dessus du nombril) pour dynamiser votre chakra et un spray dans vos mains pour humer le parfum. En plus de faciliter votre respiration, sa douce médecine apaisera vos émotions et boostera votre immunité énergétique.
Qu’est qu’une pensée toxique ? C’est un discours intérieur, une phrase, un mot, une image qu’on ressasse en boucle dans sa tête et qui nous tire vers le bas. Elle peut prendre la forme d’une auto-dévalorisation, d’une critique négative envers autrui ou encore d’une remontrance quelconque. Ce type de pensées emprisonne le mental dans un cercle vicieux dégénératif qui abaisse notre immunité énergétique, notre taux vibratoire jusqu’à cristalliser parfois, des tensions somatiques. Oui, elles peuvent être la cause d’une douleur chronique inexpliquée. Pire, elles peuvent aussi nous attirer des situations toxiques.
Faites cette petite expérience : répétez 10 fois dans votre tête je suis nul.le. Analysez votre posture. Comment vous sentez-vous ? Et maintenant, répétez 10 fois : je suis fièr.e de moi. Alors ? Il n’y a pas photo n’est-ce pas ?
Le problème des pensées toxiques, c’est qu’elles génèrent une forme de dépendance. Enfin, on ne vous apprend rien : plus on cultive une habitude, plus on en a besoin. Mais rassurez-vous, cela va dans les deux sens. Alors, voici comment inverser la tendance.
La clé pour éliminer les pensées toxiques : avant tout, il est important de les identifier. Comment ? En établissant régulièrement une petite météo intérieure : qu’est-ce que je me raconte en ce moment ? Comment sont mes pensées ? Gardez un bloc note à proximité et écrivez les pensées toxiques que vous identifiez. C’est LE premier pas pour s’en défaire. Personnellement, on profite de nos trois respirations chaque demi-heure décrites en point #1 pour effectuer ce petit bilan. 30 secondes chrono ! Ce n’est qu’un tout petit engagement au prorata de ce qu’il vous amènera. Croyez-en notre expérience, vous nous en remercierez plus tard :-)
Deuxième étape : décidez de rompre avec ces pensées. Ça paraît évidant sur le papier, mais en pratique, ça demande un peu de volonté. Car lorsque l’on est vraiment en colère contre quelqu’un ou quelque chose, on a tendance à se braquer et à enclencher un mécanisme toxique qui peut durer plusieurs jours (on sait de quoi on parle), mais cela NE CHANGE RIEN à la situation si ce n’est, de renchérir davantage nos sentiments. Donc autant lâcher tout de suite. Oui mais comment ? En répétant 3 fois à haute voix : "je décide de rompre avec..." et/ou en brûlant le papier sur lequel vous avez écrit vos pensées toxiques. Il nous arrive aussi, de le déchirer en petits morceaux et de les jeter aux WC ou même de l’enterrer à l’occasion d’une petite cérémonie en nature. Évitez la poubelle. Cela pourrait faire stagner cette énergie dans votre intérieur.
Finalement, notre petit conseil parfumé pour vous soutenir dans ces processus, quelques sprays de Pure Lumière autour de vous. Ses fréquences de grâce, de pureté et d’élévation, vous seront salvatrices.
Comme nous venons de le voir, une émotion non-intégrée peut générer des sentiments toxiques mais aussi des tensions somatiques. Rappelez-vous qu’une émotion est une réaction physiologique en réponse à une stimulation. En l’occurrence et sous l’angle du maintien de notre énergie, nous pensons ici aux deux émotions primaires générées par des stresseurs, à savoir la peur et la colère.
La peur se cristallise plutôt au niveau du bas du dos (type douleurs lombaires et sciatiques) et du ventre (maux de ventres, troubles digestifs) alors que la colère s’ancre généralement au niveau des cervicales (douleurs à la nuque, haut du dos ou aux épaules) mais aussi de la tête (tels que maux de tête ou migraine) ainsi que du ventre (brûlures d’estomac). Vous reconnaissez certaines de vos sensations dans ce descriptif ?
Alors vous l’avez compris : la décharge d’une réaction émotionnelle refoulée est énergivore. Voici notre clé pratique pour vous aider à vous en libérer : tremblez ! Shakez votre corps, bougez et libérez ces tensions non-exprimées. Rien de bizarre à cela. Le corps le fait naturellement à un niveau d’anxiété élevé sous l’effet d’une forte libération d’adrénaline. Peut-être en avez-vous déjà fait l’expérience en évitant un accident de la route.
Connectez la situation qui vous stress, fermez les yeux, lâchez la tête et secouez-vous. Pour vous aider, assurez-vous de ne pas être dérangé.e (c’est plus facile de se lâcher en sachant que personne ne vous verra vous agiter comme un.e dingue :-)), mettez du bon son qui bouge et enveloppez-vous de 3 sprays du parfum Gorge. Respirez ! Si cela vous inspire, vous pouvez également télécharger notre rituel parfumé "se libérer de la peur".
Sur une même journée, vous enchaînez les priorités et vous incarnez chauffeur.se de taxi, parent, enseignant.e, cuisinier.ère, psychologue, téléphoniste, employé.e, entrepreneur.se, community manager, comptable, ami.e, blanchisseur.se, … sans même vous en rendre compte. Êtes-vous conscient.e de toute les facettes de vous que vous incarnez dans le quotidien ou de celles que vous occultez ?
Indépendamment d’incarner peut-être, une surdose de "faire" au détriment de "être", danser avec ses multiples facettes, demande beaucoup d’énergie : alors que prendre la route pour aller travailler requière de la concentration, préparer le repas demande de la créativité et faire les devoirs avec ses enfants exige de la patience et de l’écoute. Et pour beaucoup d’entre-nous, certaines postures que sollicitent ces différents "costumes" au quotidien, peuvent s’avérer très challengeantes.
Bonne nouvelle ! Il existe de nombreuses manières de potentialiser ses différentes parts de soi tout en préservant son énergie. Notre préférée : faire des sas ! Aménagez-vous des micros rituels dans la journée entre chaque changement d’activité, pour le moins entre celles qui vous demandent le plus d’énergie. Pas besoin d’en faire un grand cérémonial de 30 minutes, il s’agit surtout d’un état intérieur et d’une conscience de soi dans le présent. 10 secondes suffisent à passer une convention mentale avec soi pour ne plus "subir" une posture mais la CHOISIR. Et ça change tout !
Nos petites astuces pour vous aider à mettre en place ces sas : on peut par exemple, boire son café en état de pleine présence : caressez la tasse, ressentez sa texture sous vos doigts, humez votre café comme si c’était votre tout premier puis projeter votre conscience à ce que vous souhaitez incarner dans la suite de la journée pour formuler votre intention (exemple : "je sors faire les courses avec joie et légèreté"). Autre alternative, on ne vous le répétera jamais assez : respirez ! Si besoin, relisez le point #1 :-) Et pour terminer bien sûr : le rituel parfumé. Vaporisez 1 ou 2 sprays d’un Parfum d’Éveil dans vos mains, frottez-les délicatement l’une contre l’autre et humez profondément.
Vous vous êtes engagé.e à garder les enfants de votre sœur mais vous auriez besoin de partir en weekend ou vous avez programmé une virée cinéma avec votre meilleur.e ami.e et vous préféreriez annuler ? Combien de choses faites-vous par procuration alors que vous aimeriez faire différemment ?
Loin de nous l’idée de vous faire une leçon sur l’affirmation de soi et l’art de dire non, car cela nécessiterait un livre à part entière. Cela dit en passant, nous vous recommandons chaleureusement "Le courage d’être soi de Jacques Salomé (2)" qui nous a beaucoup apporté sur ce chemin. Ce que nous souhaitons mettre en lumière à travers cette clé, c’est que tout ce que nous accomplissons sans réelle aspiration à le faire, nous coûte un surplus d’énergie. Dans ce "osez dire non", il y a également le dire non à son dictat intérieur qui impose des comportements parfois exigeants sous peine de ne pas être la hauteur, de ne pas être aimé.e ou de risquer d’être rejeté.e.
Lors de nos rencontres ponctuelles que ce soit à l’occasion d’un atelier ou d'une conférence, vous êtes nombreux.ses à nous partager vos interrogations quant à vos facultés à sentir ce qui est juste pour vous. Voici notre clé concrète pour vous aider : prenez une feuille blanche et tirez un trait au milieu pour séparer deux colonnes distinctes. Connectez la situation pour laquelle vous aimeriez décider de ce qui est juste pour vous. Sur la gauche, écrivez tous les + que cette situation vous inspire et sur la droite tous les -. Si nécessaire, vous pouvez pondérer chaque argument avec un %. Faites les comptes et décidez de ce qui est juste pour vous. Osez dire non si la situation vous coûte plus que ce qu’elle vous amène. Au besoin, vaporisez un spray du parfum Solaire sur votre plexus, 3 doigts au-dessus du nombril
(1) article sur les Pranayamas de Pernelle Rochat de La Boutique du Yoga à Lausanne
(2) livre Le Courage d’être soi, Jacques Salomé aux éditions Pocket